Les pommes de terre sont en terre

19 planches de 200m pour les pdt

Un petit stress la semaine dernière avec ce beau temps que la météo prévoyait tourner à la pluie. La pluie, on en aurait bien besoin, pour les nappes phréatiques tout d'abord, qui sont trop basses, mais aussi pour tout ce qui pousse. Par contre, sur un terrain à dominante argileuse cela signifie comme dit Daniel Noé, une terre amoureuse, qui colle aux pieds, aux roues et aux outils du tracteur et ne permet plus de travailler. Et les 23 sacs de 25kg de pommes de terre Ditta ainsi que les 7 sacs de pommes de terre Agria que j'avais commandé risquaient de rester encore longtemps dans la chambre froide d'Eric.

Cédric et Alain à la planteuse

Heureusement, j'ai pu terminer samedi 31 mars matin la préparation du sol à la herse rotative dans le sec et surtout avoir l'appoint d'un ex collègue de mon ancien boulot Cédric et d'un futur amapien Alain, pour mettre les pommes de terre une par une dans les godets de la planteuse que tirait le tracteur. On a ainsi mis en terre sur  6 planches de 200m 11 sacs de Ditta, et profité de la récolte de topinambours d'Eric, pour en planter avec la même machine 2 petites planches.

Raymonde et Yann

Lundi, j'ai pu poursuivre la plantation après une matinée d'administratif, en ayant cette fois l'aide de Yann ainsi que de Raymonde. Ayant perdu du temps ça et là, j'ai débuté un peu tard la plantation et pour ne pas épuiser Raymonde, j'ai préféré finir la journée en étant tout seul derrière la planteuse avec Yann au volant. Bilan de la journée vers 19h, il ne me restait plus que 2 sacs et demi à planter.

Fin lundi avec Yann au volant

Et mardi après midi, après une matinée consacrée au fabricant du hangar et à finir de creuser le bassin de décantation pour les travaux du forage, éric avec sa stagiaire m'a aidé à planter la dernière planche qu'il me restait de disponible avec 1 sac et demi de Ditta. J'ai pu ainsi ramener la planteuse prêtée par Laurent Marbot à Eric et j'ai profité que j'étais aux Douvières avec un tracteur doté d'un chargeur à palette, pour l'aider à ranger les pallox vides dans un coin de son terrain que vient de dégager l'AEV des gravats entreposés.

Eric et Estelle

Le trajet depuis ma parcelle jusqu'aux Douvières n'est pas très long en km, de l'ordre de 4km, mais les détours, les intersection et l'étroitesse des voies font qu'avec un tracteur ancien et un outil, le trajet est assez stressant et dure près de 20 minutes. Difficile donc d'imaginer véritablement coopérer au quotidien en faisant des allers retours en tracteur avec un outil parfois lourd ET volumineux.